Conférence/Débat – “Nos territoires à l’épreuve de l’anthropocène, À partir du cas de Saint-Pierre-et-Miquelon” 17 Novembre 18h

Conférence/Débat – “Nos territoires à l’épreuve de l’anthropocène, À partir du cas de Saint-Pierre-et-Miquelon” 17 Novembre 18h

Conférence/Débat – “Nos territoires à l’épreuve de l’anthropocène, À partir du cas de Saint-Pierre-et-Miquelon” 17 Novembre 18h

Conférence-débat

« Habiter un territoire du monde anthropocène :
le cas de
Saint-Pierre-et-Miquelon »

Jeudi 17 novembre à 18h00

à l’IADT – 51 Bd François Mitterrand, 63000 Clermont-Ferrand

 

Les preuves du changement global s’accumulent. Ils ne relèvent plus d’hypothèses abstraites mais s’éprouvent concrètement dans nos territoires, comme ce fut le cas avec la chaleur, la sécheresse et les méga-feux en France cet été. Nous entrons dans un Nouveau Monde, dit « anthropocène » où l’accroissement de la vulnérabilité de nos espaces de vie va de pair avec leur nécessaire adaptation.
Certains, comme Saint-Pierre-et-Miquelon, sont plus exposé que d’autres et peuvent avoir valeur éducative : ils montrent que l’enjeu à relever n’est pas seulement technique, scientifique, social, mais aussi culturel et sensible.

 

Une conférence de Stéphane Cordobes,
Directeur Général de l’Agence d’Urbanisme et de Développement Clermont Métropole (AUDCM)

Suivi d’un débat avec la participation de :
Gregory Bernard, Conseiller métropolitain délégué, Président de l’AUDCM
Laurent Rieutort, Professeur des Universités et Directeur de l’IADT
Emmanuel Hermange, Directeur de l’ESACM
Serge Lhermitte, Photographe, Professeur à l’ESACM

Animation : Rosalie Lakatos, Chargée d’études Urbanisme culturel à l’AUDCM

L’exposition photographique « L’exotisme anthropocène de Saint-Pierre-et-Miquelon » sur laquelle s’appuie cette conférence est visible dans les mêmes locaux .

Cet événement s’inscrit dans le cadre du programme de prospective «Territoires, Culture et redirection écologique» mis en œuvre par l’Agence d’urbanisme en partenariat avec l’Institut d’Auvergne du Développement des Territoires (IADT), l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole (ESACM) et Clermont-Massif Central 2028.

Webinaire – “Se déplacer dans les territoires périurbains et ruraux : Quelles alternatives à la voiture solo et thermique ?” 20 Octobre 12h

Webinaire – “Se déplacer dans les territoires périurbains et ruraux : Quelles alternatives à la voiture solo et thermique ?” 20 Octobre 12h

Webinaire – “Se déplacer dans les territoires périurbains et ruraux : Quelles alternatives à la voiture solo et thermique ?” 20 Octobre 12h

La mobilité constitue un enjeu majeur de vitalité territoriale et d’inclusion sociale. Dans les espaces de plus faible densité, ruraux et périurbains, voire dans les quartiers excentrés et mal desservis par les transports en commun des villes, la voiture a longtemps constitué le véhicule incontournable.

Les crises auxquelles nous sommes confrontés – énergétique, climatique, écologique, économique – obligent à remettre en cause ce modèle mobilitaire et spatial dominant. Le sujet n’est pas nouveau : la loi d’orientation des mobilités a précisé les responsabilités des collectivités en la matière tout en promouvant des solutions alternatives à la voiture « thermique » et « solo » , moins coûteuses, émissives et polluantes, plus actives.

L’Agence d’urbanisme et de développement de Clermont Métropole vous invite à participer à un webinaire portant sur le déploiement de ces solutions de mobilités innovantes dans les territoires périurbains et ruraux : seront présentés et discutés par des spécialistes de la question, des résultats d’études récentes et retours d’expérience.

Programme :

L’animation du webinaire sera assurée par Sébastien Reilles, chargé d’études mobilités à l’AUDCM.

●  Introduction

Les enjeux de la mobilité en zone rurale par Thomas BRAUD, chargé de mission écomobilité à la Plateforme Mobilité du Puy-de-Dôme

La boîte à outils Mobilité en zones peu denses – Zoom sur le transport d’utilité sociale par Marc LAFRANCHI, chargé d’études stratégies et services de mobilité au Cerema Centre-Est

Mobil’Argonne, un bouquet de solutions de mobilités par Karine ODIENNE, Directrice Générale Adjointe à la Communauté de communes Argonne Ardennaise et Arthur DELACROIX, chargé d’études Mobilités à l’Agence d’urbanisme, de développement et de prospective de la Région de Reims

Rendre possible le développement du vélo en territoires peu denses par Romain LEGROS, chargé de mission au Club des villes et territoires cyclables et marchables

Conclusion

PLUi – Réunion du Club PLUi Auvergne Rhône Alpes à Lyon le 29 Septembre

PLUi – Réunion du Club PLUi Auvergne Rhône Alpes à Lyon le 29 Septembre

PLUi – Réunion du Club PLUi Auvergne Rhône Alpes à Lyon le 29 Septembre

Club PLUi Auvergne-Rhône-Alpes
LE 29 SEPTEMBRE DE 9H30 À 16H
à Lyon – à l’hôtel Charlemagne (Perrache)

« Nous pensons volontiers que la santé est une affaire de patrimoine génétique et de médecine.

Mais ces deux critères ne contribuent à notre santé que pour un tiers. Le reste est sous l’influence
de notre cadre de vie, qui est le produit des lois, des plans d’urbanisme et des modes de vie.
La santé n’est donc pas tant une question individuelle que collective. »

Extrait de « Comment allons nous ? », Fondation AIA

En 2022, le Club PLUi Auvergne-Rhône-Alpes, piloté par l’État et accompagné des agences
d’urbanisme va prendre soin de vous et propose de vous retrouver pour échanger sur le thème
de la santé et du bien être par le prisme de l’urbanisme. Cette journée est à destination des élus comme des techniciens des collectivités.

Webinaire  – La baignade dans la Loire et l’Allier , quels liens créer entre humains et rivières ?

Webinaire – La baignade dans la Loire et l’Allier , quels liens créer entre humains et rivières ?

Webinaire – La baignade dans la Loire et l’Allier , quels liens créer entre humains et rivières ?

Les fleuves et les rivières sont des milieux écologiques vivants, foisonnants et fragiles, sources de dangers, mais également espaces de loisirs et de développements touristiques. Après un été de sècheresse, leur fréquentation soulève de nombreuses questions, notamment lorsqu’est abordée le sujet de la baignade et du rafraichissement dans leurs eaux.

Autorisée ou interdite, pourquoi la baignade en eau naturelle devient-elle un sujet d’actualité ? Comment cette pratique se réinvente-elle ici et ailleurs ? Faut-il mieux accompagner, voire encadrer les pratiques existantes ? Comment réapprendre à connaitre nos rivières ? Comment concilier développement touristique et respect du milieu naturel ?

L’agence d’Urbanisme de l’agglomération de Tours et l’agence d’urbanisme et de développement Clermont Métropole vous proposent de discuter de ces questions au cours d’un webinaire, regroupant partages d’expériences et conclusions des travaux réalisés sur la baignade dans la Loire et son affluent, l’Allier.

Les équipes des agences d’urbanisme de l’Agglomération de Tours et de Clermont Métropole

Recherche d’emploi dans les quartiers populaires clermontois : une dématérialisation, mais à quel prix ?

Recherche d’emploi dans les quartiers populaires clermontois : une dématérialisation, mais à quel prix ?

Recherche d’emploi dans les quartiers populaires clermontois : une dématérialisation, mais à quel prix ?

Un article d’Estelle Jardin et Sophie Vicario, chargés d’études
à l’Agence d’urbanisme de Clermont metropole,
paru dans les Cahiers du développement; n°75, premier semestre 2022
consacré à l’emploi dans les quartiers populaires et à l’inclusion numérique. 

En 2022, le numérique est un outil indispensable pour effectuer des démarches en matière de recherche d’emploi. Toutefois, la dématérialisation des services constitue un frein pour certains publics. À partir de l’analyse de l’enquête téléphonique « Allo quartiers » [1], cet article revient sur les enjeux de la dématérialisation pour les publics en insertion professionnelle sur le territoire de la métropole de Clermont-Ferrand. Les autrices, Estelle Jardin et Sophie Vicario, chargées d’études à l’Agence d’urbanisme et de développement de Clermont Métropole, parviennent à qualifier les écarts territoriaux existant en matière de numérique et d’insertion professionnelle.

Aujourd’hui, l’accès au marché de l’emploi requiert tout autant des compétences d’usages de l’outil numérique que de savoir-faire professionnels. Mais pour les publics éloignés du numérique ou de l’emploi, ce système ne contribue-t-il pas à les fragiliser ?

De l’accès à l’usage : des enjeux convergents pour les habitants des quartiers populaires

Les écarts face au numérique s’observent selon la situation d’emploi. À l’échelle de la métropole, les personnes sans emploi sont moins bien dotées en matériel informatique et en connexion internet à domicile que les personnes en emploi, davantage encore pour les personnes sans emploi vivant dans les quartiers prioritaires. Quel que soit leur statut d’emploi, parmi les habitants de ces quartiers, 18% n’ont pas Internet à domicile et 21% ne possèdent pas de matériel informatique, soit deux fois plus que le reste de la métropole.

En outre, près d’un tiers des habitants des quartiers populaires se déclarent peu à l’aise avec les plateformes dématérialisées des services publics et affirment rencontrer davantage de difficultés à trouver un accompagnement pour effectuer leurs démarches administratives comparativement au coeur de la métropole (+15 points).

Ces résultats soulèvent deux enjeux convergents face aux inégalités numériques : il s’agit tout autant, pour les habitants de ces quartiers, de pouvoir accéder au matériel informatique que de disposer de compétences d’usages. Si, au sein des quartiers prioritaires, des postes informatiques en libre-service sont disponibles dans différents lieux (centres sociaux, médiathèques, etc.), cette mise à disposition nécessite la présence d’un personnel formé à l’accompagnement des usagers, ce qui n’est pas toujours le cas.

Dans les quartiers prioritaires, un recours considérable à Pôle emploi

Les personnes sans emploi résidant dans ces quartiers ont un recours plus fréquent aux services de Pôle emploi comparativement au reste de la métropole (+8 points). Ils en sont aussi plus satisfaits (+10 points). Ajoutons que les personnes actives habitant en quartier prioritaire sont également plus nombreuses à avoir trouvé leur emploi grâce à Pôle emploi (+15 points), soulignant l’importance du maintien de ce lien.

Cependant, le recours à Pôle emploi varie selon le sexe et l’âge des personnes considérées. En effet, le taux d’emploi entre les femmes et les hommes dans les quartiers populaires atteint jusqu’à 20 points d’écart contre 5 points à l’échelle de Clermont Métropole [2]. En outre, le taux de demandeuses d’emploi inscrites en fin de mois dans ces quartiers est quasiment équivalent à celui observé à l’échelle de l’agglomération. L’hypothèse d’un non-recours aux services de Pôle emploi de ces publics mériterait d’être testée.

Un parallélisme peut être fait avec les jeunes. Au sein de ces quartiers, le taux des 16-25 ans ni en emploi ni en étude est particulièrement élevé (entre 30 et 40% [3]), alors même que le taux de demandeurs d’emploi de moins de 26 ans est légèrement plus bas que dans le reste de la métropole.

Profils socio-numériques : une illustration des effets cumulatifs des difficultés dans les quartiers populaires

À partir du croisement entre les critères sociodémographiques et les réponses du panel d’enquêtes d’« Allo quartiers », quatre profils socio-numériques ont été établis : trois profils sont plus particulièrement touchés par les inégalités numériques, pointant l’effet cumulatif des difficultés rencontrées.
À côté de ceux-ci, on trouve des jeunes qualifiés se déclarant à l’aise avec les outils numériques.

Les déconnectés davantage présents au sein des quartiers populaires de la métropole Ils ne disposent pas de matériel informatique et n’ont pas accès à Internet à domicile. Ils sont mal à l’aise avec les outils numériques développés par les services publics, mais parviennent à trouver un accompagnement près de chez eux. Ce sont des personnes de plus 60 ans, mais on retrouve dans une moindre mesure des personnes entre 40 et 59 ans, vivant seules et ayant un faible niveau de diplôme. Les femmes sont légèrement surreprésentées.

Les séniors équipés mais illectrés [4], surreprésentés en dehors des quartiers populaires Ils disposent de matériel informatique et d’une connexion internet. Néanmoins, ils ne sont pas très à l’aise avec le numérique et trouvent peu d’accompagnement. Ce sont davantage des femmes, de plus de 60 ans, faiblement diplômées, vivant seules.

Les familles connectées, mais fragiles
Elles sont équipées mais les trois quarts d’entre elles sont peu à l’aise avec les outils numériques et un quart d’entre elles ne trouvent pas d’accompagnement à proximité. Ce profil est surreprésenté dans les quartiers prioritaires et se compose essentiellement de couples avec enfants, de familles monoparentales, entre 25 et 59 ans, souvent sans emploi.

Les jeunes, des publics à l’aise avec le numérique ?
Les jeunes sont à l’aise avec les outils numériques et ont du matériel informatique. Ils sont soit en études supérieures, soit en emploi. Parmi eux, 20% ne trouvent pas d’accompagnement près de chez eux. Ainsi, les personnes sans emploi, les habitants des quartiers prioritaires et certains publics (femmes, jeunes) semblent particulièrement touchés par les inégalités numériques. Celles-ci se juxtaposent à d’autres critères de fragilité économique et sociale comme l’âge, le niveau d’études ou la composition familiale. L’accès au numérique constitue alors un obstacle supplémentaire pour certains.

Le risque majeur est que la dématérialisation renforce la fracture sociale déjà existante. Dès lors, la lutte contre les inégalités numériques doit prendre en considération ces différentes variables et se combiner à un accompagnement global et de proximité des demandeurs d’emploi les plus fragilisés.
Sur notre territoire, c’est avant tout un enjeu métropolitain, en lien avec le recours aux droits et notamment celui des personnes âgées et des habitants des quartiers prioritaires, qui se joue.

Estelle Jardin et Sophie Vicario

1. L’enquête a été réalisée par l’Agence d’urbanisme et de développement de Clermont Métropole auprès de 1 500 habitants résidant au sein et en dehors des quartiers populaires de la métropole clermontoise.
2. INSEE recensement de la population (RP) 2015.
3. INSEE RP 2015.
4. Ce terme fait référence aux personnes victimes d’illectronisme.